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 le calvaire du petit marc

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Admin-feudejoie
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MessageSujet: le calvaire du petit marc   le calvaire du petit marc Icon_minitimeVen 21 Nov - 18:41

Le 25 janvier 2006, Marc mourait au domicile de sa mère et de son beau-père à Auby, dans le Nord. Il n'avait que 5 ans, et son agonie avait été un long calvaire, dont nul, apparemment, ne s'était aperçu en-dehors du cercle familial. Côtes fracturées, hématomes, brûlures de cigarettes, douches froides, et des traces de plaies jusqu'aux testicules : l'enquête devait montrer que son martyre durait au moins depuis décembre 2005. Le principal accusé, le beau-père de l'enfant, "héroïnomane, cocaïnomane, alcoolique", selon son propre avocat Me Franck Berton, est jugé pour actes de torture et de barbarie ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Il a seulement reconnu "quelques gifles et fessées". La mère du petit Marc doit répondre de complicité. Poursuivis également pour défaut de soins ayant entraîné la mort, ils encourent la réclusion criminelle à perpétuité au cours de ce procès prévu pour durer jusqu'au 7 novembre.

Les autres prévenus sont le grand-père et la grand-mère de l'enfant, le frère et la belle-soeur de l'accusé, la mère de la belle-soeur ainsi qu'une amie de la mère de l'enfant, jugés pour non-assistance à personne en danger et non-dénonciation de crime. Ces derniers avaient remarqué des traces de coups sur l'enfant, mais s'étaient contentés des explications de la mère et du beau-père qui disaient que l'enfant s'automutilait. Bien qu'ayant jugé ces explications "peu crédibles", ils n'avaient rien fait. Seul le grand-père avait déposé à la police une main-courante, mais pour y signaler que son petit-fils s'infligeait "des blessures dans le seul but d'ennuyer sa mère".

Les médecins "se sont fait avoir par la mère"

Peu de temps avant son décès, l'enfant avait été vu par deux médecins. Eux aussi seront jugés, pour non-assistance à personne en danger, un délit passible de 5 ans de prison. Renvoyés également pour non-dénonciation de crime, ils ont obtenu en appel un non-lieu pour ce chef de poursuites.

Le premier médecin avait reçu Marc accompagné de sa mère en urgence entre deux rendez-vous le 30 décembre. Bien qu'ayant constaté la présence de nombreux hématomes sur les membres supérieurs, il n'avait pas procédé à un examen clinique complet, se contentant d'adresser l'enfant à un confrère. L'autre docteur avait juste vu l'enfant quelques jours avant sa mort, le 17 janvier, lors d'une consultation de sa mère. Il n'avait constaté la présence sur Marc "que de petites excoriations aux poignets". Devant le comportement très agité de l'enfant, il avait suggéré à la mère de prendre contact avec un pédopsychiatre.

Pour leur avocat Me Vincent Potié, les deux généralistes - qui n'étaient pas les médecins traitants de la famille - "partent avec la certitude absolue que cette mère va faire le nécessaire. Pas une seconde, ils ne remettent en question ce qu'elle dit, c'est-à-dire que ce sont des traces d'automutilation. Ils se sont tous deux fait avoir par la mère". Or selon l'avocat, "pour qu'il y ait non assistance à personne en danger, il faut qu'il y ait conscience du péril immédiat et désir volontaire de s'abstenir de porter soin, ce qui n'est pas le cas ici".
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